Savoir Lire est une chance– Dr Aminata Kane
La Ligue croit fortement que l’éducation est l’un des meilleurs moyens de prévenir les violences faites aux femmes et c’est sans surprise que sa première bibliothèque porte le nom de Mme CONSTANCE YAÏ, cette féministe engagée, parmi les permiers soutiens de La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes, qui a marqué l’histoire des droits des femmes en Côte d’Ivoire.
La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes a procédé à l’inauguration de sa première bibliothèque baptisée, Bibliothèque « Constance Yaï» , au sein de l’EPP Rail 4 dans la commune de Abobo, le 30 Novembre 2022. Ancienne ministre de la Solidarité et de la Promotion de la Femme, Mme Constance Yaï, de 1992 a l’an 2000, a obtenu avec son association, le vote par le Parlement ivoirien d’une loi réprimant les violences faites aux femmes: le harcèlement sexuel, les mariages forcés et les mutilations génitales féminines. Sa determination dans le combat contre les traditions qui nuisent aux filles et aux femmes, l’a poussée à écrire un excellent essai de 154 pages intitulé «Les traditions-prétextes, le statut de la femme à l’épreuve du culturel», paru aux JD Editions. Ce livre marquera plusieurs générations dans la lutte pour le changement.cette bibliothèque a pour but de faire naître le goût de la lecture à ses bénéficiaires mais aussi de permettre à ses élèves d’avoir accès à une éducation de qualité.
Revivez en image l’inauguration de la bibliothèque «Constance Yaï», au sein de l’Epp Abobo Rail 4:Fruit d’une collaboration entre Equipop, l’ONG Hakiliso
Atelier de lecture féministe animé par Siby Hadja Djeneba
Lors de la journée internationale des droits des femmes, autour de la version bande dessinée du livre à succès de Chimamanda Ngozi Adichie « Nous sommes toutes féministes », cet atelier a permis à ces élèves de découvrir les droits des femmes avec des mots adaptés à leur compréhension.
Nous croyons que la redynamisation de l’éducation depuis la base nous aidera à lutter contre l’inégalité des droits et cette étape n’est qu’une première dans notre aventure pour le respect effectif des droits des femmes.
