16 Jours d’Activisme: Stop au Harcèlement en Ligne

Abidjan, 30 Novembre 2023-La Ligue/-En 2015, 73 % des femmes dans le monde étaient exposées à de la violence sur Internet, notamment le harcèlement, selon l’ONU. Selon une étude de The Economist Intelligence Unit, ce chiffre serait passé à 85% suite à la pandémie de Covid-19.

La violence en ligne ou violence numérique, à l’égard des femmes, désigne tout acte de violence commis, assisté ou aggravé par l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (téléphones mobiles, Internet, médias sociaux, jeux informatiques, messagerie de texte, courriels, etc.) simplement parce qu’elles sont des femmes. Elles peuvent prendre diverses formes :

– La cyberintimidation (en anglais, cyberbullying), qui consiste à envoyer des messages intimidants ou menaçants.

– Le doxing : Il s’agit de la diffusion publique de renseignements privés de la victime ou relatifs à son identité.

– Le sexting non consensuel : l’envoi de messages à connotation sexuelle ou sexting non consensuel implique la transmission électronique de messages ou de photos explicites sans le consentement du destinataire.

Les femmes sont 20% moins susceptibles que les hommes d’utiliser l’Internet, mais 27 fois plus susceptibles d’être victimes de harcèlement ou de discours de haine en ligne, lorsqu’elles le font. En effet, les réseaux sociaux sont l’un des incubateurs de la violence à l’égard des femmes. Et sous diverses formes, ils peuvent réussir à dissimuler les aspects de la violence qu’ils contiennent sous les noms de mode, de divertissement et d’autres activités qui se répandent dans les médias sociaux et qui, exercent une pression sur les femmes allant jusqu’à la violence psychologique.

Cette violence exclut les femmes et les jeunes filles des espaces en ligne, qui sont pourtant de plus en plus essentiels à l’activisme pour : défendre les inégalités et les droits de l’homme, organiser des mouvements, parler de ses expériences personnelles et trouver une communauté. En Côte d’ivoire, nous pouvons citer en exemple la campagne de harcèlement subie par Sylvia Apata, présidente de l’ONG CPDEFM à la sortie de l’enquête sur le harcèlement sexuel à l’Université Félix Houphouët Boigny.

Depuis 2011, la Plcc- Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité de Côte d’Ivoire(numéro vert +225 2722489777), a été mise en place pour lutter contre la cybercriminalité et ainsi protéger toutes les victimes potentielles, dont les entreprises. En cette période des 16 jours d’activisme, la Ligue ivoirienne des droits femmes réitère son engagement envers les victimes de harcèlement. Si vous êtes victimes, n’hésitez pas à nous contacter directement via messenger ou au +225 07 07 36 61 64, pour dénoncer.

La Ligue Ivoirienne des Droits des Femmes
est une organisation féministe créée par des jeunes femmes ivoiriennes engagées dans la promotion des droits des femmes ainsi que la lutte contre les violences faites les femmes.

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